PAS DE CHANCE

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On peut dire que certaines personnes n’ont pas de chance. Pourtant leur plan était bien préparé.

En banlieue parisienne, une résidence un peu à l’écart es autres. Les proprios absents. Que demander de plus au bon Dieu ! Un peu d’espoir pour trouver le coffre bien rempli de biffetons.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet, Monsieur et Madame CARLIER sont partis pour le W.E. dans leur résidence secondaire en bord de mer. La cité est calme, peu de gens dans les rues et Monsieur CARLIER ne s’était pas caché de son absence pour le W.E. Le dimanche précédent, en faisant son tiercé, il en avait parlé à des amis turfistes.

<< Ne vous inquiétez pas, si vous ne me voyez pas dimanche prochain, mais avec le beau temps qui s’annonce, je pars passer mon W.E. à la mer. >>

<< Veinard ! Il y en a qui ont de la chance. >>

<< Et ouais ! Pêche en mer, ballade, bronzage et repos. >>

Profites-en bien ! Ça ne va pas durer et un orage est vite arrivé. >>

Deux clients écoutaient cette conversation avec attention. Ils savaient l’homme argenté. Ils décidèrent de le suivre pour voir où il habitait. Ce fut chose facile, puisqu’il était à pied, donc pas loin du PMU.

 

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<< Non, non ! A la gare même. >>

Puis il repart à Ligny, jusqu’à ce que …

Mais revenant à 14 heures à la poste de Ligny.

Bernard, un usager attend, la porte s’ouvre, il entre et deux gendarmes le mettent en joue. Moment de panique pour lui mais Georges le connaît et le fait entrer vite fait dans son bureau où d’autres gendarmes attendent. Là, il peut se remettre de ses émotions. Pas longtemps, car dans les minutes qui suivent Raymond fait son entrée et subit le même sort. Menotté, il ne peut expliquer l’absence et la fuite involontaire de son équipier. Il est alors conduit à la brigade de gendarmerie de Clary.

Une voiture de gendarmerie part en trombe ensuite à la recherche du comparse.

Jusqu’à ce que …

Dans un virage, ils aperçoivent l’ambulance, la fourgonnette barre alors la route, l’ambulance monte à trottoir et stoppent à ras d’une clôture en grillage. Un gendarme sort mitraillette au poing, suivit des autres.

<< Il est où ? >> Ne  le voyant pas dans l’ambulance.

    << Je l’ai déposé à la gare, il est entré dans le hall. >>

Pas le temps de finir, la fourgonnette part en direction de la gare. A peine arrivé, le gendarme, toujours le même, entre dans le hall, tire une rafale en l’air et hurle :

<< Tout le monde à terre ! >>

Les autres gendarmes ont vite fait de retrouver Gabriel, il est le seul homme noir qui s’était blotti derrière

 

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personnages à la poste. Ceux-ci s’enquiert s’il peut les reprendre d’ici une demi heure au café en face de la poste.

L’entrevue n’est pas celle souhaitée par nos visiteurs, le receveur Georges les informe qu’il n’a pas suffisamment de dépôt en caisse, c’est la veille du 14 juillet et leur explique qu’il ne peut garder de liquide au bureau pendant le W.E. Il leur demande de repasser à 14 heures, entre-temps il va s’approvisionner à la poste de Caudry du montant souhaité.

Il st alors 11 heures 30, il va falloir patienter deux longues heures. Raymond rappelle Yvon ; après les avoir pris en charge, ils lui demandent s’il connaît un endroit pour manger et s’il peut les reprendre à 13 heures 45 pour les ramener à la poste.

Raymond lui explique le pourquoi de la chose. Yvon ne peut s’empêcher de lui dire :

<< C’est pas votre jour de chance, aujourd’hui ! >>

Ensuite il leur indique sur la place de Caudry les différents restaurants et l’endroit devant la salle des fêtes où il les reprendra vers 13 heures 45.

Puis il rentre chez lui.

Vers 13 heures, il reçoit un coup de fil lui demandant s’il était libre pour un transport d’urgence vers 14 heures.

<< Aucun problème ! Répond-il, vous me le confirmez. Et j’arrive. >>

Pour lui, les coups de fil bizarre, il en a souvent. Il le sent lorsque la personne ne donne pas son nom et précise

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à suivre