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LAURA

 

Une ville moyenne, comme Lille par exemple. Des enseignes lumineuses dégageant une multitude de lumières et des centaines de personnes qui circulent dans les rues.

Chacun à une façon différente de voir et comprendre la douleur, la joie, la souffrance, le plaisir et l’amour.

Le plaisir plus que l’amour n’est qu’un miroir où le bien et le mal alternent pour arriver au même résultat : la jouissance. Celle de soi-même ou celle de l’autre par des actions qui seront bonnes ou mauvaises, c’est selon ...

Laura arrête sa voiture près de celles d’autres prostitués et elle attend. Sa robe noire la moule étroitement, met ses formes en valeur. Elle porte des lunettes noires, une perruque noire également et un maquillage qui font qu’on ne peut la reconnaître le jour lorsqu’elle déambule dans les rues.

Comme d’habitude, des hommes s’arrêtent à sa hauteur, demandent, rigolent et s’en vont, mais toujours l’un fait l’affaire et c’est suffisant pour Laura. La vitre abaissée, ils se mettent d’accord sur le prix. Bien sûr, il faut que l’homme lui plaise aussi, c’est très important pour elle et pour la suite.

 

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De préférence jeune, la trentaine guère plus. Sa situation familiale, toujours célibataire. Qui n’habite pas la ville et serait venu pour affaire et qui veut passer un petit moment tranquille, histoire de se dégourdir les jambettes principalement celle du milieu.

Le prix qu’elle demande ? Trois fois rien ! Pas trop cher pour une nuit. Pour lui ça doit être  une occasion en or et elle l’est aussi pour Laura.

L’homme monte dans le véhicule, Laura enclenche la vitesse et la voiture part. Elle se dirige vers ses appartements, une petite villa isolée de la ville dans une zone résidentielle. Tout ce qu’il y a de mieux en matière de discrétion et de tranquillité pour ce qu’elle doit faire.

Tout en roulant, les mains de l’homme fouillent son corps et lui la regarde comme un idiot attendant une interdiction. Cela la fait sourire : les hommes sont comme ça lorsqu’ils tripotent une femme, ils prennent un air idiot, perdent le contrôle de leur sens et sont à la merci de la femme qui les encourage un peu plus en riant. Ça leur donne de l’importance. Tels des animaux dont le sang monte à la tête, aux deux même. Tendus ou raidis vers un seul but, celui des animaux. Assouvir ce besoin sexuel nécessaire à leur épanouissement et à celui de leur cerveau qui dans ces moments-là change de tête.

La fouille au corps continue dans l’appartement dans lequel ils sont entrés. Laura aide l’homme à la déshabiller et le déshabiller.  On le fait toujours à deux  avant de passer à l’acte,

 

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 à suivre