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LE COUGUAR

L’action se situe sur une planète ressemblant à la planète Terre, si ce n’est-elle, à une date inconnue. Avant notre ère ou bien plus tard. Peut-être même sur la lune, pourquoi pas !

Le territoire est vaste mais inexploré. Pourtant… une civilisation doit bien exister quelque part. Au-delà…

Une forêt  de plus d’une centaine d’hectare, une rivière qui serpente d’est en ouest. À cinq kilomètres de la forêt sur la gauche un petit village d’une centaine d’habitants, des gens d’une peau gris-bleu vivant de pêche, d’agriculture. Très peu d’animaux, même. Quelques vaches, des chèvres, des ânes et des moutons.

Plus loin sur la droite à une dizaine de kilomètres, un fort, genre western. Une trentaine de soldats commandés par un colonel. Eux, ils sont de peau blanche.

Et entre les deux à quelques kilomètres, une plage de sable fin attenant à une courbe de la rivière, et entre tout ça, une végétation très dense d’herbes hautes.

Les villageois n’ont jamais été plus loin que leur village. Même dans la forêt, ils ne s’y aventurent pas. Les soldats, si.

La forêt quant à elle, est très peu peuplée. Des oiseaux. Pas de singes ou animaux féroces sauf un : le COUGUAR, animal solitaire, espèce de léopard sans tache ou de puma.

Un animal mi-homme mi-bête qui a du se nourrir de tous les autres animaux, mais aussi d’oiseaux et de fruits des arbres et de quelques ripailles du village.

Un chemin, route, mène du fort à la plage, au village et se perd aussi dans la forêt.

 

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Au détour d’un chemin, deux soldats en inspection tombent nez à nez avec une villageoise qui s’est aventurée ou perdue dans la forêt. Frêle jeune fille d’une douzaine d’années, vêtue d’une peau de bête pour son corsage et sa jupette.

Les soldats ont vite fait de la courser, car eux ils ont des chevaux. Ils l’attrapent en la flaquant au sol. Celle-ci crie mais qui l’entend ! Descendant de cheval, ils l’empoignent par les épaules. L’un d’eux lui ôtent le peu de vêtement qu’elle a. Une petite poitrine s’offre à eux et un entre jambe à peine poilu. Ils rigolent alors qu’elle crie à l’aide. Mais qui va l’entendre ! Les deux soldats qui n’ont pas de vie sexuelle au fort, il n’y a aucune femme avec eux, s’imaginent déjà mettre leur carnet à jour.

Toujours maintenu par les épaules par l’un d’eux, elle repose à peine les pieds au sol. Le second qui s’est délesté de son pantalon lui montre la membrure qui va l’écarteler. Il saisit ses jambes, les coince sur ses épaules et présente l’objet à l’entrée de sa petite cacahouète qui n’a jamais subi de pénétration. L’homme n’a pas le temps d’effectuer une poussée pour lui nourrir la bouche sans doute, qu’un cri glûtural, un gémissement aigu, retentit. Ils sont tous les trois saisis, on s’en doute, au point que celui qui maintient la fille par les épaules la lâche et celle-ci retombe tête en bas et cul en l’air, puis cul en bas. Le deuxième homme renfile illico son falzar. Ils se mettent dos à dos, tenant un pistolet d’une main et une épée de l’autre.

Un animal si souple qu’ils ne l’entendent pas arriver, bondit sur eux. Leurs armes ne l’inquiète même pas. Il les saisit tous les deux en même temps par la gorge et leur cogne la tête l’une contre l’autre. Ils finissent par s’affaisser sur le sol, assommés et la gorge ouverte par les griffes du couguar.

 

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La fillette s’est relevée, a reculé et s’est blottie contre un arbre. Elle sent bien que ses jours sont comptés, elle finira comme repas à la bête.

Celle-ci se dirige vers elle, elle tenterait bien de reculer mais elle ne peut plus.

Le couguar saisit la gamine tétanisée par les bras et l’installe sur son dos. Le poil soyeux  lui procure un sentiment de paix. Elle ne dit mot et enserre le cou de la bête qui part comme elle est venue entre les arbres. Il court, il galope tant s’y faire que la petite garde la tête baissée alors que des herbes, des ronces, des branchages lui labourent la peau. Ils sortent enfin de la forêt et arrive en bas d’un monticule de roche que le couguar escalade facilement pour arriver en haut sous une roche plate. Il s’arrête. Elle lève la tête et ouvre les yeux. Elle ne voit que l’immensité de la forêt et de la plaine.

Il la décharge de son dos. Elle tombe dos au sol, les seins à l’air et les jambes écartées qui laissent entrevoir l’objet tant convoité des soldats. Il la retourne sur le ventre et lui lèche les blessures faites par les branchages. Elle en a sur les épaules, le dos, les fesses et les jambes. Lorsqu’il remonte la deuxième jambe et fesse, il s’attarde sur le vagin et commence à lui brouter le green. La fillette pousse alors de petits cris à peine audibles mais qui ont la particularité de lui faire dresser le gourdin. La môme se retourne alors et l’aperçoit, la bête est par-dessus elle, deux pattes entourent sa tête et les deux autres son corps. Par peur, peut-être, elle tente de s’éclipser en se faufilant entre ses pattes arrière. Elle se retrouve nez à nez ou plutôt bouche ouverte à gourdin. La bête se cambre et le gourdin entre dans la bouche. Ne sachant que faire, on ne lui a pas appris mais elle l’a vu faire dans son village, elle entreprend donc de le sucer. Elle lui rabôte de ses dents, de sa bouche, de ses lèvres le gourdin, tout en serrant dans ses mains les petites  boules  qui pendent. Elle  les caresse,  les pelote, les

 

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à suivre