LA PARTIE DE CHASSE

 

1 – Rue de la LIBERTÉ, dimanche à 10 heures le matin.

 

Une dame âgée sonne à l’appartement de monsieur Jean VICORE. L’homme, la cinquantaine à peine, vit seul, sa femme l’a quitté pour un autre il y a une dizaine d’année. Il est habillé, prêt à sortir sans doute.

- Qu’est-ce que c’est ? dit-il à travers la porte.

- Je dois vous entretenir de votre ex-femme.

- Qu’est-ce qu’elle me veut ?

- Laissez-moi entrer que je vous explique.

Jean VICORE ouvre la porte, fait entrer la dame. Il n’a pas le temps d’en dire plus qu’il reçoit une décharge électrique qui le paralyse. Il tombe raide dans le vestibule. La dame referme la porte.

Elle emmène le personnage dans le salon. Elle le relève ventre contre terre sur ses genoux, lui lie les mains en arrière avec des menottes qu’elle sort de son sac à main. Il se trouve face  contre  le parquet.  Ses mains gantées  ne l’empêchent pas de lui déboutonner son pantalon et de le baisser ainsi que son slip.

 

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Elle soulève sa jupe, se place à genoux derrière lui et se prépare à le sodomiser. VICORE commence à réagir, ses yeux ne voient que le parquet mais il ressent une douleur à l’anus, quelqu’un lui ratisse le bunker et tape dans le tas de charbon. Puis il perçoit qu’une main experte commence à le branler, à lui raboter le gourdin. Il est toujours sous le coup de la décharge électrique ce qui ne l’empêche pas d’apprécier la branlade dont il fait l’objet en même temps qu’il se fait défoncer l’arrière train.

Il finit par lâcher son venin.

Sur ce, la dame se retire de lui. Il tombe alors sur le côté et sort enfin de sa semi-inconscience.

- Pourquoi faites-vous ça ?

- Souviens-toi de l’été dernier ! Obtient-il comme réponse.

Puis elle saisit le téléphone placé sur le bureau et compose le 17.

- Police secours, je vous écoute !

- Pourriez-vous envoyer quelqu’un chez moi. Je me suis fait agresser.

- Vous êtes qui et où habitez-vous ? Lui demande-t-on.

- J’habite au 12 rue de la Liberté, appartement 2. Je suis jean VICORE. Venez vite, je sens que je vais m’évanouir.

Puis plus rien.

Sept à huit minutes plus tard, un inspecteur sonne et voyant la porte entr’ouverte, entre. Le spectacle n’est pas joli à voir, une tache de sperme s’étend devant l’homme toujours menotté.

- Que vous est-il arrivé ? Le questionne l’inspecteur.

- Une dame ou bien un homme déguisé en femme m’a agressé. Détachez-moi que je me rhabille.

- Oui, une seconde ! Je dois prendre des photos de la scène de crime.

 

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L’inspecteur n’est pas rentré seul, il est accompagné de deux agents et de deux pompiers dont une femme qui viennent d’arriver. Ils entrent sans plus de cérémonies.

- Mais ça va pas, je ne vais pas rester comme ça, devant eux !

- Je suis désolé, c’est la procédure.

L’inspecteur prend donc des photos, jean VICORE ronchonne mais rien ni fait. Puis il le démenotte facilement car les clés sont posées sur le sol derrière l’agressé.

Celui-ci se rhabille en hâte, devant le regard goguenard des deux agents et des deux pompiers.

- Je vais prendre votre déposition.

- Ce n’est pas la peine, je ne porte pas plainte.

- Vous venez d’être victime d’un viol. Vous nous avez appelés, je dois prendre votre déposition.

VICORE fait contre mauvaise fortune, bon cœur et donne les détails de l’agression. Mais précise toujours qu’il ne porte pas plainte et même qu’il n’ira pas aux urgences se faire soigner.

L’inspecteur BRASSARD prend congé de la victime et les pompiers repartent à leur caserne.

Jean VICORE, sur ces entre faits, téléphone à son médecin. Il se fera soigner mais dans l’intimité. La honte le faisant ainsi réagir.

Le lendemain, un article dans La Voix du Nord, dans les faits divers, relate l’affaire sans citer de nom ni de lieu.

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2 – Deux jours plus tard,

Rue GAMBETTA, 10 heures le matin.

 

Une dame âgée sonne à la porte de Monsieur OULAUTRE Alain. Il vient de fêter ses cinquante cinq ans la semaine dernière, les cheveux blancs bien touffus, le sourire aux lèvres va ouvrir.

- Si vous venez voir mon épouse, elle n’est pas là. Elle travaille. Revenez ce soir !

- C’est vous que je viens voir. Je viens vous proposer une affaire.

- Ah, oui ! Je n’ai pas beaucoup le temps ; d’ailleurs on m’appelle Monsieur PALTEMPS

Devant l’air attristé de la dame, il se reprend et la fait entrer. Le malheureux, qu’est-ce qu’il lui a pris et qu’est-ce qu’il a pris…

Une violente décharge électrique le plaque au sol. La dame referme la porte.

Alain OULAUTRE est traîné dans la cuisine, puis menotté les mains dans le dos. Le pantalon et le slip sont alors baissés.

La dame soulève sa robe et commence à sodomiser l’homme. Elle lui terrasse la fosse septique. Puis elle lui dégoupille la bombinette et le branle jusqu’à lui faire pleurer le cyclope. Ensuite comme l’autre homme avant lui, il tombe sur le côté, une flaque de sperme devant lui.

Enfin à demi dans le cirage:

- Mais ça va pas ! Vous êtes folle ou fou ! Je vais porter plainte contre vous.

La dame le regarde, il réagit comme l’autre.

- Pourquoi faites-vous ça ? Allez donc au jardin public, vous en trouverez des P.D.

- Souviens-toi de l’été dernier ! dit-elle en substance.

 

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à suivre