C:\Users\OMC\Desktop\Documents\Site internet\ED.OLIVIERY\extrait\emma.htm 

 

EMMA

 

En ce jeudi de fin Octobre rien ne prédestine Jean FAITROT d’une rencontre fortuite en la personne d’Emma. Douce jeune femme de 25 ans, récemment mariée et mère d’une petite fille de 6 mois.

Jean FAITROT décide ce soir-là de se rendre au cinéma de la ville voisine, voir un film amusant  d’après les critiques et la publicité faites autour. « Bienvenue chez les ch’tis » allait lui faire passer une bonne soirée et comme il l’a dit plus tard : Tu pleures trois fois, une fois pour avoir ta place dans la queue faite à l’entrée, une deuxième fois en regardant le film et la troisième quand c’est fini.

Comme à son habitude, il rejoint son véhicule non sans allumer une cigarette pour la route. Il quitte le parking et s’engage dans une petite rue qui semble un raccourci pour lui. Il pleuvait ce qu’il fit qu’il roula doucement.

Quand arrivé à un carrefour ! Soudain, une ombre vint se jeter sur son capot ! Il freina brusquement.

  Il sortit du véhicule pour voir de qui ou quoi il s’agissait. Sa première impression devait être un ivrogne qui traversait la rue.

 

251

 

Que nenni ! Quelle ne fut sa surprise de voir une jeune demoiselle tout ensanglantée, tombée devant sa voiture. Il la questionna et s’enquit de son état. Mais pas de réponse, elle sanglotait.

- Je préviens les pompiers, ils vont vous emmener à l’hôpital.

Là, la voix se fit haletante …

- Pas … pompiers … emme … nez ... moi … où … voulez !

Jean FAITROT l’aida à se relever et l’installa dans son véhicule ; puis assis au volant il réitéra sa demande :

- Je vous emmène à l’hôpital, vous ne pouvez pas rester comme ça !

- Non … pas …hôpital !

- Chez moi, donc ?

- Si … ou … oulez.

Jean resta un moment perplexe. Il n’y avait personne dans les rues à cette heure tardive et pluvieuse. Il l’emmena donc chez lui.

- Si c’est ce que vous voulez, précisa-t-il !

Il continua son trajet sans dire un mot. La belle malgré son visage en sang ne faisait que sangloter, le sang coulait lentement sur ses vêtements. Il ne tirerait rien d’elle.

Arrivé chez lui, il la transporte en la maintenant sous les aisselles vers sa salle de bains et l’assoit sur une chaise.

- Ne bougez pas ! lui commanda-t-il.

 

252

 

Il partit fermer les portes de sa voiture et celle de chez lui, et revint à la salle de bain. La belle inconnue était toujours là, prostrée sur la chaise.

- Je vais vous soigner. Vous êtes drôlement arrangée et vous me direz ce qui vous est arrivé. Ce n’est pas ma voiture qui vous a arrangée ainsi.

Il se sépara de sa veste et de son pull qui ont pris l’eau puis s’arma de sa trousse de pharmacie.

- Vous êtes trempée, je vais vous déshabiller et vous faire prendre un bain et voir ce que vous avez.

Elle ne dit toujours mot.

Il fait couler l’eau dans la baignoire et s’attelle à la dévêtir. Elle ne porte qu’un tee-shirt ensanglanté qu’il ôta avec son aide. Puis ses baskets pleines d’eau comme ses demi-chaussettes. Puis son pantalon de toile. Elle se trouve à moitié nue, ne reste que le soutien-gorge qu’il ôta et entrevit une jolie petite poitrine « du 90B  pensa-t-il»  dont les pointes dardent majestueusement, puis sa culotte. Il l’aide à monter dans la baignoire où elle s’assoit sans un mot, mais avec des sanglots incompréhensibles qui continuent de sortir de sa bouche.

Jean prend le pommeau de la douche et s’applique à la laver sans savon ; d’abord les cheveux pour décoller le sang, puis le visage qui laisse apparaître une plaie à la tempe gauche et un œil qui commence à gonfler, une bouche tuméfiée et un nez enflé duquel s’écoule un peu de sang. La suite du nettoyage laisse apparaître des rougeurs aux épaules. L’aidant à se lever,

 

253

 

il aperçoit une autre rougeur au bas ventre et une autre encore à la fesse droite. Il se rend compte alors que la jolie brunette de cheveux n’est qu’une blondinette décolorée, à la vue de son pubis ressemblant à un champ de blé à l’été après une averse.

Il l’aide à sortir de la baignoire et l’invite à s’asseoir sur la chaise. Il ôte sa chemise mouillée par les éclaboussures du jet d’eau. Il prend sa boite de secours et s’applique à un second nettoyage de la plaie à la tempe. Un peu de bétadine et un sparadrap firent l’affaire. Un coton dans les narines au cas où un saignement reviendrait faire son apparition. Pour la lèvre, idem avec la bétadine et le sparadrap. Puis il applique une pommade pour les coups aux endroits définis.

Il prend alors la serviette de bain et s’applique à l’essuyer pour la sécher complètement. Mais tout ce travail et la proximité de ce corps nu lui avaient excité la membrure. Il trouva naturel de lui proposer de se mettre debout face à la baignoire, d’écarter ses jambes et de poser ses mains sur le rebord. Elle lui offrait sa tendre toison.

Il termina de lui essuyer les jambes et l’entrejambe. Il en profite pour lui glisser un doigt et s’aperçoit qu’il n’y a aucune résistance de pénétration. Il baisse son pantalon, son dard surgit par la braguette de son caleçon. Un membre particulièrement long doté d’une tête de bolet comestible.

Il présente l’objet qui pénètre sans problème, mais qui mit une certaine réticence à ressortir. Néanmoins, il s’applique à la pénétrer et en ressortir lentement et doucement ce qui ajouta un

 

254

à suivre